Fin janvier, tu te dis : Neige assurée dans le Haut Jura.
Tu arrives à La Pesse et, là, tu la cherches, la neige, derrière les combes, les crêts, les épicéas... rien ou presque.
Au premier jour de rando, tu regrettes tes raquettes.
Au second jour, tu n’y penses plus, pris sous le charme des splendeurs de la nature, de l’entrain, la sollicitude, la finesse des observations et les contes de Geoffroy, des amis nouveaux que tu n’imaginais pas rencontrer, l’accueil chaleureux le soir et le matin de Séverine et Flavien à l’Auberge des érables...
Et tu finis le séjour en te disant que finalement, les raquettes n’étaient vraiment pas indispensables.
Troisième séjour pour nous deux avec Fugues en montagne, la première sans Dominique :
Dominique, ta relève est prometteuse !

Nous recommandons vivement le séjour semi-itinérant "au coeur du Queyras" proposé pour la première fois cette année, par Fugues en Montagne.
En janvier , nous avons eu cinq jours de soleil, une neige abondante, des paysages grandioses (y compris les photos de nuit à la lueur de la pleine lune, instants féeriques) avec des hébergements en gîte ou en refuge, très accueillants et confortables, pique-niques et repas revigorants concoctés avec les produits du Queyras.
Mais la réussite tient aussi et surtout au professionnalisme de Vincent, toujours à l’écoute de chaque participant et nous faisant partager maints aspects- géographiques, culturels, historiques, botaniques... de la région qu’il connait comme sa poche. Le "must" du séjour : la montée au Pic de Caramantran , 3025m, depuis le refuge de la Blanche, sous un vent de force 7 (il y a quelques marseillais dans l’équipe), un exploit collectif, sous la direction de notre guide que nous remercions chaleureusement.
Signé : les 11 amis , de Gif sur Yvette, de Bretagne et de la Baie de Somme

Bifurquer à raquettes sur les chemins de traverse du col d’Izoard pour rejoindre les alpages enneigés, boire une soupe chaude au sommet et repartir en descente à sauter dans la neige poudreuse...une belle manière de finir l’année, le regard fixé sur l’horizon des montagnes.